Un Français sur deux souffre de douleurs articulaires au moment de répondre à cette enquête IFOP sur les Français et les rhumatismes, et pour les trois quarts de ceux qui en ont souffert, ces douleurs ont perturbé leur vie quotidienne (sommeil, loisirs, travail, vie familiale…).
Selon cette étude IFOP, 1 Français sur 2 souffre de douleurs articulaires dont 1 jeune sur 3.
Plus de 4 000 enfants souffrent de rhumatismes inflammatoiresUn tiers des français de 18-24 ans souffraient de
douleurs articulaires au moment de l’enquête, réalisée par l’IFOP auprès d’un échantillon représentatif de 1 011 adultes âgés de 18 ans et plus.De plus, près de 4 000 enfants souffrent en France de
rhumatismes inflammatoires, montrant que ces maladies ne sont pas uniquement liées au vieillissement de la population.Pour 30 % des Français, les rhumatismes ne sont pas des maladiesLes résultats de cette enquête sont publiés, à l’occasion de la Journée mondiale contre les rhumatismes du 12 octobre, par l’Inserm et l’initiative “Ensemble contre les rhumatismes” (ECR) destinée à promouvoir la recherche sur ces maladies qui touchent un quart de la population européenne, soit plus de 120 millions de personnes.Les troubles musculo-squelettiques (
lombalgies,
cervicalgies,
tendinites,
arthrose de la hanche ou du
genou,
ostéoporose…) représentent la plus grande cause de handicap dans la région européenne, et affectent tous les âges, d’après l’OMS-Europe.Pourtant près de trois Français sur dix considèrent que les
rhumatismes ne sont pas des maladies, selon l’enquête.93 % des Français ont déjà souffert de douleurs articulairesParmi les 93 % Français qui ont déjà souffert de douleurs articulaires, 56 % en ont souffert pendant plus d’un mois et 51 % en souffrent actuellement. Par ailleurs, l’Inserm estime que plus de 12 millions de Français souffrent de rhumatismes dont plus de 9 millions d’arthrose
arthrose et 600 000 de rhumatismes inflammatoires chroniques parmi lesquels la
polyarthrite rhumatoïde et la
spondylarthrite ankylosante sont les plus fréquents.Un impact négatif sur le quotidienLes douleurs articulaires impactent fortement le quotidien des personnes qui en souffrent. Ainsi, 74 % citent un impact négatif, parmi les activités suivantes :
sommeil, loisirs, vie professionnelle, vie familiale, vie de couple. Le retentissement sur le sommeil et les activités de loisirs sont les plus touchées.Et des conséquences potentiellement gravesPour le Pr Francis Berenbaum (Inserm/AP-HP), “il y a clairement un décalage entre l’impact réel vécu par le patient au quotidien et les connaissances sur ces maladies” considérées comme ayant peu de conséquences. Or les maladies articulaires, qui entravent la mobilité et sont une cause majeure d’arrêts de travail, peuvent également accroître indirectement la
mortalité cardiovasculaire mais aussi par
cancers en raison de la sédentarité qu’elles entraînent, avertit ce spécialiste.Activité physique et équilibre alimentaire fortement conseillésUne activité physique adaptée est d’ailleurs conseillée lorsque l’on souffre de ces maladies durablement. La prévention repose notamment sur l’activité physique, une alimentation équilibrée pour éviter le
surpoids, une éducation dès l’enfance sur l’importance de préserver son “capital ostéoarticulaire” et la formation des entraîneurs sportifs aux conséquences des traumatismes. L’Inserm, la Fondation Arthritis et la Société française de rhumatologie organisent le 12 octobre une journée “ECR 2016” associant patients et chercheurs à Paris. Pour en savoir plus:
www.ensemblecontrelesrhumatismes.org.Click Here: camiseta river plate