Mercredi 26 juin 2019, Laeticia Hallyday a passé la journée à Disneyland Paris, accompagnée de ses deux filles Jade (14 ans) et Joy (10 ans), mais aussi de Jean Reno, le parrain de Jade, et de Zofia Borucka, l’épouse du célèbre acteur. Lors de son passage en France – il habite aux Etats-Unis -, Jean Reno a marié sa fille de 41 ans, Sandra, à Maisons-Laffitte dans les Yvelines.

Durant cette même journée du 26 juin, une nouvelle décision a été rendue dans l’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday, mais elle n’est pas synonyme d’avancée. Comme le rapporte l’AFP, le juge Gus May de Los Angeles, appelé à se prononcer sur le transfert de certains avoirs de Johnny Hallyday dans le trust JPS, a une nouvelle fois reporté sa décision. Ce dernier a demandé un nouveau supplément d’information après les récents jugements en France dans ce dossier “très complexe“. Pour rappel, le trust JPS – pour Jean-Philippe Smet, vrai nom de Johnny Hallyday – a été créé en Californie par le défunt chanteur en 2014, au bénéfice exclusif de son épouse Laeticia Hallyday. Le juge américain a ainsi demandé aux parties de lui fournir de plus amples informations. Il veut notamment avoir des précisions sur le délai de la procédure en appel en France, mais aussi sur le montant exact du patrimoine laissé par Johnny Hallyday et de la part (25%) garantie par la loi française à sa veuve Laeticia. “On parle de 25%, mais la grande question, c’est 25% de quoi ?“, a lancé le juge May, qui a fixé une nouvelle audience au 4 février 2020.

Les réactions des avocats

Les avocats de Laeticia en France ont indiqué à l’AFP ne pas souhaiter réagir à une procédure dans laquelle ils ne sont pas présents et ceux qui défendent le gérant du trust JPS à Los Angeles se sont refusés à tout commentaire à l’issue de l’audience.

D’ici-là, aucun actif ne peut entrer dans le trust, exactement ce que nous voulions“, a assuré à l’AFP Emmanuel Ravanas, avocat français de Laura Smet, se félicitant que “le juge américain considère qu’il ne peut agir que de manière coordonnée avec le juge français“. Quant à Me Pierre-Jean Douvier, qui représente David Hallyday, il s’agit selon lui “d’un nouveau revers pour Laeticia Hallyday“. “On s’achemine bien vers le sage résultat de l’existence de quatre héritiers“, a-t-il estimé.

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Après le décès de son homme survenu le 5 décembre 2017 à la suite d’un cancer du poumon qui s’est généralisé, Laeticia Hallyday avait demandé l’an dernier à un tribunal de Los Angeles de transférer un certain nombre d’avoirs faisant partie de l’héritage (voitures de luxe, redevances sur certaines chansons, etc.) dans le trust JPS. Mais depuis plus d’un an, une bataille judiciaire oppose des deux côtés de l’Atlantique les aînés de Johnny, Laura Smet et David Hallyday, à Laeticia, seule héritière désignée dans le testament du chanteur – rédigé aux Etats-Unis – avec leurs deux filles mineures, Jade et Joy.

Jusqu’à présent, le juge américain Gus May avait décidé d’attendre les décisions de la justice française, qui a notamment gelé une partie de l’héritage (immobilier, certains droits d’auteur et royalties), avant de se prononcer sur le sujet. Fin mai, le tribunal de Nanterre s’est déclaré compétent pour trancher le litige sur l’héritage, estimant que Johnny Hallyday a conservé “jusqu’au bout un mode de vie (…) très français qui l’amenait à vivre de façon habituelle en France” plus qu’en Californie. Laeticia Hallyday a fait appel de ce jugement.

Lors de l’audience du 26 juin, le juge May a pris acte des derniers jugements en France mais estimé qu’ils “ne semblaient pas exclusifs” et qu’il était donc compétent pour se prononcer dans la demande de transfert d’avoirs au trust JPS, a constaté un journaliste de l’AFP.