Depuis son dernier rapport début avril, l’Organisation Mondiale de la Santé recense six nouveaux cas d’infection humaine par le virus grippal Aviaire H7N9, totalisant à ce jour 28 cas confirmés parmi lesquels 9 décès, 14 cas sévères et 5 cas bénins, tous originaires de l’est de la Chine.

Le développement d'un vaccin contre ce virus aviaire pourrait prendre quelques mois.

Ces derniers cas concernent trois hommes et une femme âgés de 51 à 79 ans, originaires de Shanghai et de Zhejian, à l’est de la Chine et ayant présenté les premiers symptômes entre le 13 mars et le 1er avril 2013.Bonne coopération avec les autorités chinoisesContrairement à l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002-2003, la Chine se montre très coopérante avec les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) puisque le gouvernement de ce pays enquête activement sur l’évolution de l’épidémie et réalise des analyses rétrospectives sur des prélèvements issus de personnes ayant récemment eu des épisodes d’infection respiratoire sévère qui pourraient se révéler des cas supplémentaires de cette nouvelle grippe aviaire passés inaperçus.La Chine a également relevé le niveau de surveillance et continue les abattages de volailles, leur interdiction dans les marchés de rue et les recommandations d’une consommation de viande de volaille bien cuite. Par ailleurs, 600 contacts proches des cas confirmés font l’objet d’une surveillance étroite et des investigations sont en cours au sujet d’un contact d’un des cas précédemment confirmé au Jiangsu (province côtière du sud-est de la Chine).L’OMS se veut rassurantePour l’heure, l’OMS se veut rassurante et affirme qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune preuve de transmission interhumaine en cours. De plus, des recherches pour mettre à disposition des tests diagnostiques et un vaccin sont en cours en Chine et dans d’autres pays comme le Japon mais la fabrication d’un tel vaccin prendrait quelques mois. Côté traitement, des essais préliminaires du centre collaborateur de l’OMS en Chine montrent que le virus H7N9 serait sensible aux inhibiteurs de la neuramidase : oseltamivir (Tamiflu®) et zanamivir (Relenza®).Quant aux déplacements des personnes, l’OMS ne recommande pas de restriction des voyages internationaux ni de contrôle aux points d’entrée sur le territoire national. Côté Français, les autorités affirment qu’à ce jour, il n’y a pas de recommandations spécifiques à l’exception des recommandations usuelles pour les voyageurs ou des mesures d’hygiène de base pour prévenir la transmission des virus grippaux. De son côté, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a publié récemment un document concernant la surveillance des infections liées à ce virus H7N9.Enfin, il est à noter que contrairement aux épidémies de grippe aviaire précédentes, le virus H7N9 est très faiblement pathogène chez les volailles, ce qui rend extrêmement difficile l’identification des oiseaux porteurs du virus.Jesus CardenasSources :Alerte et action au niveau mondial OMS, mise à jour du 10 avril 2013 (

document accessible en ligne)INVS : surveillance des infections liées à ce virus H7N9 daté du 5 avril 2013 (

document accessible en ligne)Click Here: camiseta seleccion argentina